Deuxième mois... [12 Mai]

Il s'arrêta et la regarda... Plus d'envie... Bon, une autre fois... Il remonta, parcourant quand même son corps de baiser, puis il se blottit dans ses bras, la serrant contre lui...

-Rassures-moi... Je te plait? Ce que je te fais est, normalement, bon?

Dit-il, à son oreille, fermant les yeux. Il est vraiment confortable avec elle dans ses bras.

Elle se sentait moins tendue quand il s’arrêta; enfin… Il faudrait vraiment qu’ils arrêtaient ce genre de trucs pour le moment, finalement c’était trop pour elle, s’en avait pas l’air mais si pourtant, ça jouait sur son mental tout cela. Elle ne voulait pas avoir ce genre de relations avec quelqu’un, surtout au tout début de leur «　histoire　». Si on pouvait appeler ça histoire, quand est-ce que cela avait commencé ? Elle avait l’impression que tout ce qu’il faisait c’était dans le seul but de pouvoir avoir son corps, presque tout tournait vers ça. Peut-être qu’elle se faisait des idées, après tout, bien souvent elle avait vu par sa tendresse et tout qu’il pouvait tenir vraiment à elle. Mais au final, elle ne savait plus quoi vraiment penser de tout cela.

- Oui tu me plais, oui ce que tu fais est… bon, mais je n’en veux pas.

Décida-t-elle de lui répondre, car finalement ça n’apportait rien de bon, elle était toujours là à refuser ensuite ce qu’il voulait réellement. Oh oui, bien sûr, elle pouvait accepter une bonne fois pour toute, mais elle ne le pouvait, ni le voulait…

Il l'enlaça et l'écouta... Plus rien? Mais c'était injuste... Il se déblottit et la regarda dans les yeux. Il lisait pourtant la sincérité. Il l'embrassa avec fougue et se reblottie contre elle...

-D'accord... Dans ce cas, dis-moi où est ta nouvelle limite.

Dit-il, continuant à la caresser. Ce n’était pas comme s'il la laisserait vraiment la repousser. Il ferait encore bien des choses qui ne lui plairaient pas... Parce qu'il l'aimait et que c'était sa manière d'aimer.

- Je ne veux plus de… trucs sexuels entre nous, pour le moment du moins…

Lui répondit-elle. C’était déjà quelque chose qu’elle préférait éviter, ça avait beau être bon, mais elle se sentait tout de même mal à l’aise ensuite, donc non, plus de trucs comme cela avant qu’elle soit réellement prête pour tout.

-Parce que tu crois que j'arriverais à me retenir de t'embrasser? De te caresser?

Dit-il, se décollant d'elle. C’était clair qu'il ne désirait pas qu'une relation platonique avec elle. Il aimait beaucoup trop son corps... Il l'attira contre lui, la regardant dans les yeux.

-J'ai réussi à passer d'accro aux femmes à accro à toi à accro à toi, mais respectueux de tes limites. Je ne veux pas qu'être ton ami, je t'adore bien trop. Je veux t'embrasser, te caresser, dormir avec toi près de moi, et, quelquefois, je veux pouvoir aller plus loin, pour te voir en train de craquer sous mes envies, et puis j'aime espérer qu'un jour, tu seras complètement mienne... Et même si c'est des espoirs en l'air, bah... J'aime bien être avec toi...

- Moi non plus je ne veux pas que tu sois qu’un ami pour moi, mais je trouve seulement que… que notre relation part beaucoup trop vite, c’est beaucoup trop pour moi, je ne suis pas entièrement prête…

Lui répondit-elle, sa main caressant son torse distraitement, réfléchissant un peu à tout cela, c’était à peine qu’elle remarquait qu’elle le caressait.

-Chérie...

Il frémit les yeux. Devait-il vraiment lui faire remarquer? Elle arrêterait peut-être de le caresser? Mais c'était un risque à prendre...

-Regarde.

Dit-il, caressant doucement son bras qui caressait son torse. Il l'embrassa, y mettant tout son amour et la fixa dans les yeux.

-C'est la preuve que tu changes, non? Et je trouve ça très bien, parce que déjà je ne croyais pas pouvoir vivre sans orgasme, mais encore moins sans caresse. Maintenant, tu sais me procurer l'un et t'aimes faire l'autre... Un de ces jours, tu aimeras tout. Et, même s'il n'est pas prêt d'arriver, en attendant, je ne compte pas arrêter de te surprendre de bien des façons, ni d'abuser de tes sensibilités. Parce que tu es merveilleuse. Par contre, je choisirais les bons moments. Maintenant, c'est un moment pour te faire sourire... Comme ça...

Il embrassa le bout du nez et souris. Il en était complètement en amour... Il se blottit contre elle et se laissa fondre dans ses bras...

-Je t'adore ma chérie.

Elle remarqua qu’elle le caressait que quand il lui fit la remarque, mais elle arrêta aussitôt. Pas une question qu’elle n’en avait plus envie, mais c’est juste le fait qu’il ait fait la remarque, et que en y pensant qu’elle le faisait vraiment elle était obligée d’arrêter bref. Elle l’écouta attentivement, et quand il l’embrassa sur son nez, elle ne put s’empêcher de sourire, un minuscule sourire, mais un sourire quand même. Et puis si quand il parlait d’elle, il disait ’chérie’, c’est que quand même il tenait ne serait-ce qu’un peu à elle, non ? Sinon il ne l’aurait pas appelé comme cela…

- Tu le penses vraiment quand tu dis que tu m’adores ?

Lui demanda-t-elle, après tout, elle, tout ce qui l’importait vraiment, c’était de voir qu’il tenait réellement à elle, et qu’il n’allait pas la lâcher une fois qu’il aura ce qu’il voudra. Ce qui devait prendre encore un peu de temps…

Il eut un sourire. Sa question voulait dire qu'elle s'en inquiétait et donc qu'elle l'appréciait. Quoiqu'il n'en doutait plus vraiment... Il approcha sa bouche de son oreille et y posa un baiser avant d'y susurrer.

-Je fais bien plus que t'adores, mais j'ai beaucoup de difficulté à l'avouer, alors laisse-moi encore ce mot un moment...

Dit-il en la prenant dans ses bras. Ah! C'était fou comme il l'aimait!

- Vraiment ?

Lui demanda-t-elle à nouveau, ayant beaucoup plus d’espoir sur le fait qu’il tenait à elle maintenant. Tant pis s’il ne disait pas exactement ce qu’il ressentait, elle pouvait lui laisser le temps qu’il voudrait, de toute façon, tous deux avaient besoin de temps. Que ce soit pour ça ou bien pour autre chose, après tout, c’était tellement nouveau tout ça, enfin pour elle déjà, pour lui elle ne savait pas trop. Mais déjà le fait qu’il lui disait ça, lui permettait d’avoir plus confiance à son égard, ce qui était déjà une grande chose…

-Évidemment...

Dit-il en l'embrassa encore et encore, les yeux fermés, il laissait leur bactéries se mélanger, caressant l'intérieur de sa bouche avec sa langue...

-Voilà ce qu'on va faire, d,accord? Le jour où j'aurais le courage de te le dire ouvertement, sans que la fatigue, l'envie de toi ou même un exces de joie me le faire te le dire, tu devras te donner à moi. Cela risque de prendre un moment, mais à ce moment, si tu me refuses, je serais que ce sera toujours non...

Dit-il en L'embrassant. Cela ne disait pas de moment précis, mais c'était dans un bon moment.

En l’écoutant, elle se demandait si le jour où il aurait le courage de lui dire, est-ce que elle serait vraiment prête ? Tout cela dépendra en fait quand cela se passera, la situation dans laquelle ils seront… enfin cela dépendra sûrement de nombreuses choses.

- D’accord…

Lui répondit-elle tout de même, après tout il fallait bien qu’elle accepte un de ces jours, et si elle continuait toujours de refuser, comme il le disait, ça sera toujours non. Mais elle ne voudrait pas le perdre donc pour cela, elle s’essaierait vraiment de changer un peu, mais pas maintenant.

-Je t'adore.

Dit-il, tout en pensant autre chose. Il l'embrassa, frémit les yeux, et se blottit contre elle. La main de son amour s'était reposée contre lui et le caressait. Par contre, son érection lui faisait mal. Il sentait que le tout ne voulait pas suivre son excitation. Il l'embrassa à nouveau et sourit.

-Cela veut donc dire que plus que j'attendrais pour te l'avouer, plus ta première fois sera sensationnelle...

- Si tu le dis…

Lui répondit-elle, continuant donc de le caresser légèrement. Elle était conscience qu’il était excitée, vu son érection, elle le sentait d’ailleurs, mais elle ne ferait rien pour l’aide pour ça… Elle s’était dit de toute façon d’éviter les trucs sexuels pour le moment… Elle s’en alla coller ses lèvres contre les siennes, l’embrassant doucement/

- Tu ne te débarrassera pas de moi du jour au lendemain dès que tu auras ce que tu voudras, n’est-ce pas ?

Lui demanda-t-elle tout de même, même si il lui avait dit d’une certaine façon, qu’il tenait tout de même à elle.

-Si un jour nous avons à nous séparer, ce sera par ta faute, puisque tu voudras te débarrasser de moi. Sinon, je resterais collé à toi à jamais.

Dit-il en l'embrassant. Il aimait ce qu'elle venait de lui demander. Cela voulait dire qu'elle l'aimait, elle aussi. Il la serra entre ses mains en fermant les yeux. Il prit la main qui ne le caressait pas et alla le porter à son sexe, qu'il frotta contre sa main...

-J'adore sentir ta peau contre la mienne... Et encore plus contre son morceau... C'est si sensible...

Elle ne pensait pas un jour qu’elle allait le quitter comme cela, à moins qu’il lui avait vraiment fait quelque chose qu’elle ne pouvait pas pardonner. Ce qu’elle n’espérait vraiment pas que cela puisse arriver un jour… Par contre lorsqu’il prit sa main à elle pour la porter à son sexe, elle le regarda d’un air embarrassée et hésitante en même temps. Elle s’était dit de ne plus rien à avoir à faire avec cela pour le moment… Elle retira aussitôt sa main.

Lorsqu'elle retira sa main, il pensa d'abord à la bouder. C'était si injuste. Il était si excité. Mais ce n'était pas la solution. Il se retourna plutôt, se blottissant dans ses bras. Leurs deux sexes étaient maintenant si collés qu'il n'aurait qu'à pousser pour entrer. Mais il n'en fit rien- bien que l'envie était là. Il se contenta de l'embrasser.

-Ma chérie. J'accepte que tu ne veilles plus. Mais ne me fuis pas. Ne me repousse pas non plus. Si je fais quelque chose que tu n'aimes pas, ne collabore pas par contre. N'aie pas peur de tout cela... C'est une chose complètement naturelle. Tout à l'heure, dès que tu as remarqué que tu me caressais, tu as arrêté... J'aime tant quand tu es doux avec moi pourtant... La prochaine fois, applique-toi en plus... Et si tu ne veux plus de sexe, cela me va. Par contre, je resterai excité. Et ça, ça restera un problème, si tu veux éviter toute forme de sexe, puisque cette excitation me pousse vers toi, puisque c'est toi que je veux...

Elle l’écouta patiemment. Mais là, elle n’était plus trop dans une humeur de tendresse ou autre, pour le moment, elle n’avait ni envie de caresses, ni de baisers, ni rien, même pas d’en donner. C’est pour cela qu’elle se tourna, pour se mettre dos à lui, elle soupira d‘exaspération. Pas exaspérer à cause de lui, mais exaspérer par le fait qu’elle ne savait plus vraiment quoi faire, ni se comporter. Se comporter comme avant peut-être, mais ça allait toujours mener à la même chose. Pour le moment alors elle espérait qu’ils puissent rester un peu tranquille sur tout cela…

Il se blottit dans son dos et embrassa son cou...

-Chérie. Tu ne te débarrasseras de moi qu'une seule façon, et ce sera en me disant que tu me détestes et que tu me détesteras toujours... Mais ce sera de façon permanente... En attendant, accepte un truc. Je veux t'embrasser et te caresser, et le reste aussi, parce que je t'ai au plus profond de mon coeur. Et pour ça, bah, je mérite au moins un sourire...

Dit-il en la caressant doucement. Il l'aimait! Ne pouvait-elle pas l'accepter?

- Tu crois vraiment que je te dirais que je te déteste ?

Elle ne se voyait franchement pas lui dire ça un jour, c’était tout le contraire ce qu’elle ressentait, on dirait… Par contre, elle ne sourit pas, elle n’avait pas envie de sourire non plus. Être comme cela c’était déjà suffisant, être contre lui, elle était désolée, mais elle ne pouvait rien lui donner ni accepter de plus pour l’instant, pas de baisers pas de caresses, elle n’en avait pas envie, c’était simple à comprendre pourtant…

-Non, justement...

Il l'enlaça par derrière, caressant ses fesses de sa hanche. Son corps lui donnait des envies... Il l'embrassa dans le cou et fermit les yeux en enfouissant son nez dans ses cheveux.

-Je t'ai fait mal?

Il n'aimait vraiment pas qu'elle le repousse.

- Non, tu ne m’as pas fait mal…

Lui répondit-elle en soupirant. Elle ferma les yeux. Même si elle aimait sa présence, elle aurait préféré parfois aussi rester tranquille, seule avec elle-même. Déjà elle ne comprenait pas trop elle-même pourquoi elle a changé d’humeur aussi vite… mais bon, il allait devoir la supporter comme cela, pendant un moment…

-Bien... Alors tu me diras quand tu voudras faire quelque chose... Personellement, j'aime bien l'idée de la grace matinée...

Il faisait toujours comme si de rien n'était, même si tout cela l'énervait un peu. Eleanor, à force de s'éloigner du lit, était sur le bord, à ne plus pouvoir fuir. Il l'enlaça et posa son dos dans son dos, fermant les yeux, il se mit à relaxer... Il l'aimait, cette jeune femme.

- Et si tu me laissais un peu tranquille pour voir ?

Finit-elle par le dire, commençant à être agacée par le fait qu’il a toujours à venir se coller contre elle comme cela. Dommage que ce lit là n’était pas plus grand, elle se serait bien éloignée encore plus….

C'était clair, direct et précis. Cette fois, s'en était trop. Il la prit par les épaules et l'allongea sur le lit. Il la regarda dans les yeux... Puis il se leva. Il ne prit pas le temps de s'habiller, il avait des vêtements dans sa chambre. Franchement, elle aurait dit qu'elle le détestait, s'aurait été la même chose. Il voulait être consoller, il voulait être aimer. Pas repousser et fuis. Il alla s'habiller dans sa chambre, puis remplis un sac de ses vêtements. Ce qu'il pouvait en avoir marre de son air bête! Il avait un problème? Peut-être, mais au moins, lui, il essayait de le résoudre.