Deuxième mois... [12 Mai]

Elle ne comprit pas trop pourquoi il l’avait regardé dans les yeux comme ça après l’avoir allongé sur le lit. Et puis bon, quand il se leva et sortit de la pièce, elle ne s’en inquiéta pas, après tout, elle lui avait demandé de la laisser tranquille, donc, elle pensait seulement, qu’il était sortit, et était allé dans une autre pièce de la maison, c’est tout… Elle se retourna sur le lit, allant poser sa tête sur son oreiller à lui, ah tiens, elle remarquait que cela sentait son odeur, elle aimait bien… En même temps, elle se demandait bien pourquoi elle s’était comportée comme ça, enfin elle le savait, elle était agacée, et gênée en même temps, oui oui à force d’être gênée, elle en était agacée… ‘fin bref, elle décidait de rester encore quelques minutes toute seule comme cela, après elle irait s’excuser.. Après tout, il n’allait pas disparaître, non ?

Il regarda le sac de vêtement... Puis il eut une idée. Il le laissa sur le lit et alla plutôt dans la voiture, qu'il démarra plus tôt avant de sortir. Une heure plus tard,il entra dans la maison. Il portait un manteau d'hivers si épais qu'il l'empêchait de bouger ainsi qu'un casque de moto. Il portait aussi un pentalon de neige, ainsi que de grosses bottes d'hivers. Ses mains étaient évidemment couvertes de grosses mitaines. Il alla au salon, où elle était assise, il s'assia près d'elle et regarda la télé au travers des lunettes de protection. Ah! Comme il avait chaud!

Quelques minutes plus tard à peine, elle s’était levée, puis habillée. Elle avait décidé d’aller le voir pour s’excuser un peu de son comportement. Mais voilà dans chaque pièce qu’elle regardait, elle ne le voyait nulle part, dans sa chambre à lui, elle remarqua qu’il y avait un sac rempli de vêtements, et puis au dehors… plus de voiture. Ca la fait peur, très peur. Il n’était tout de même pas parti comme cela tout de même… il allait revenir se disait-elle, pour moins s’inquiéter, mais ça ne marchait pas réellement. Au bout d’un moment, elle partit s’asseoir dans la salon, et avait allumé l’allumer la télé, pour essayer de se changer les idées, ce qui ne marchait pas vraiment, et également pour avoir un bruit de fond; la maison était trop silencieuse à son goût. Alors, c’est pendant une heure qu’elle s’inquiétait, et se demandait bien où il avait bien pu passer. Alors quand il revint justement, habillé… comme cela, et s’asseoir sans un mot dans ce salon, elle se demandait si il ne se foutait pas d’elle là…

- Où étais-tu passé ? C’est quoi ce… cet accoutrement ?

Lui demanda-t-elle tout de même, étant un peu sur les nerfs de nouveau…

-J'étais partie acheter des vêtements... Et cet acoutrement, c'est une couche de protection. Tu me dis que tu ne veux plus de contacte physique. Et bien, il n'y a pas un seul milimètre de ma peau qui t'es accèsible maintenant.

Dit-il en souriant, fier de son cou. Quoiqu'en fait, elle ne devait pas voir son sourire avec son casque.

-Et en passant, oui, je suis très fier de mon idée.

Mais comme il avait chaud!

- Je ne vois pas en quoi tu dois en être fier…

Lui répondit-elle, le regardant. Franchement, ce n’était pas elle qui allait mourir de chaud là dedans.

- Bien, si je te dis que je veux plus te voir, tu disparaîtras de ma vue également ?

Lui demanda-t-elle sarcastique, après tout, elle lui avait juste dit d’éviter les contacts, et le voilà qui arrive accoutrer comme cela. Si à chaque fois auparavant, qu’elle lui demandait quelque chose il l’écoutait réellement, ça aurait été peut-être meilleur…

-Dis-le et tu ne me verras plus jamais.

R/pondit-il, beaucoup plus sérieux. Ça lui faisait de lui faire mal comme ça? Tout ce qu'il avait voulu était de la toucher. Il l'aimait! Elle ne voulait bplus? Et bien, il n'arrivait pas à se contrôler. Elle ne voulait plus le voir? Bah ça, c'était trop. Elle pouvait devenir une vieille seule avec une centaine de chats si elle le voulait, lui il voulait une vrai relation. D'ailleurs, elle devrait être fière. C'était la première qu'il aimait... Et la première qui le repoussait. La vie était dure...

Bien sûr que non, elle ne le dirait pas. Elle avait beau être agacée par lui là, voir même énervée, mais au grand jamais, elle ne le dirait ça, elle ne voulait franchement pas le perdre. Mais voilà quand on est énervé, on reste énerver, et se comporte pas de la plus gentille des façons aussi. Et donc, au lieu de rester là à dire des choses qui pourraient encore tout dégrader, elle décida de se lever et d’aller s’occuper ailleurs. S’occuper l’esprit comme elle le faisait il y a bien longtemps de cela. Elle prit donc un livre, et puis son baladeur qui traînait mystérieusement par là, et puis s’en alla dans le jardin. Elle s’assit à l’ombre d’un arbre, mit ses écouteurs et ouvrit son livre. Au moins comme cela, elle n’aurait pas à l’entendre, ni le supporter, ce qui la calmera normalement…

Il soupira à la suite. Elle était chiante à le fuir comme ça. Il s'allongea sur le divan, le visage, avec le casque, enfoncé dans les coussins. Il en serra un dans ses bras, un qui avait environ la grosse de celle-ci... Et son poid aussi. Faut dire, Eleanor était légerte... Il ne pouvait pas s'empêcher de pensé à elle, lui, comment arrivait-elle à lire en paix? Déjà, il avait une difficulté énorme à lire pour le plaisir. Mais alors si c'est en pensant à autre chose, en l'occurance, elle, il en serait incapable...Il fermit les yeux. Et s'endormit, avec ce pâle remplacement contre lui.

Elle avait essayé de se donner une consistance là en lisant, mais elle n’y arrivait pas. Elle passait page par page sans comprendre un traître mot de l’histoire que le livre pouvait raconter. Elle soupira en claquant le livre. Bon finalement, elle ne pourrait rien faire dans cet état d’esprit. Elle se releva donc, et ré-entra dans la maison. Elle jeta un œil dans le salon, il s’était endormi d’après ce qu’elle voyait. Mais elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il était complètement ridicule dans ces vêtements là surtout dans cette période. Elle alla dans le salon, déposant son livre sur la table basse et ses écouteurs également. Puis s’assit sur un des fauteuils. Elle l’observa dormir un moment, jusqu’à décider d’éteindre la télévision, puisqu’il n’y avait personne qui la regardait, et puis elle monta dans sa chambre, elle ne se voyait pas rester plus longtemps dans cette pièce;

Lorsqu'elle entra dans sa chambre, il l'attrapa par la hanche et la souleva, la transportant jusqu'au lit où il l'allongea en souriant.

-Je t'ai eu! Je savais que tu t'ennuierais sans moi. J'ai bien faire de laisser mes vêtements sur le divan. Au début, j'avais peur que tu remarques qu'il était vide... Maintenant, sache qu'à partir de cet avant-midi, tu n'auras plus le droit de fuir mes bras...

Dit-il, l'embrassa encore et encore, évitant sa bouche, pour la faire patienter. Puis il craqua, il l'embrassa amoureusement et sourit, la regardant dans les yeux...

-Je t'adore... Et essaies pas de me faire croire que ce n'est pas réciproque.

Elle eut peur par contre quand elle entra dans sa chambre, elle ne s’attendait franchement pas qu’il soit là ! Elle le croyait réellement en train de dormir en bas, elle aurait du mieux faire attention en le regardant tout à l’heure. Elle détourna les yeux par contre lorsqu’il la regarda dans les yeux comme cela. Comment pouvait-il être aussi souriant que cela là ? Elle, elle n’y arrivait pas à sourire même si elle était -un peu- contente de se retrouver près de lui comme cela. Elle avait beau se dire qu’elle pouvait se passer de son contact, elle ne le pouvait pas tout simplement pas depuis qu’elle y avait goûté ce bienêtre d’être avec et contre lui…

- C’est réciproque, en effet…

Ahu sourit. Il glissa doucement son nez sur son cou, humant son odeur. Il sentait sa respiration chaude revenir vers son visage. Il l'embrassa doucement, embrassa sa bouche encore et encore.

- Tu me laisses le droit aux baisers et aux caresses? S'il te plait... Je ne serais vivre sans ça...

Finalement elle ne pouvait plus du tout se passer de ses baisers et de caresses elle non plus. Alors dès qu’il eut finit de l’embrasser, elle se colla plus contre lui, et l’embrassa de nouveau pour un long baiser.

- Désolée pour tout à l’heure…

S’excusa-t-elle, même si elle n’avait pas vraiment de s’excuser puisqu’elle n’avait rien fait de mal en principe, mais peut-être pour le fait de l’avoir rejeté un instant était mal ?

-N'en parlons plus. Tout ce qui compte, c'est que je te laisserais jamais quitter mes bras...Il va te falloir un passeport...

Dit-il en la bécotant. Il s'arrêta seulement pour fixer ses yeux. Il la caressa d'une main experte et la caressa le long de son corps... Tout ça, c'était parfait.

- Je ne pense pas pouvoir en trouver, de passeport…

Dit-elle, même si ça existait, elle ne pensait pas qu’elle aurait chercher à en avoir. Malgré tout ce qu’elle pouvait dire, elle ne pourrait plus de séparer de lui, déjà en à peine quelques heures là, le fait de n’avoir plus été contre lui, l’avait manqué…

- Tu m’as manqué…

Dit-elle tout de même, même si ils ne s’étaient jamais vraiment séparés, même s’il ne fallait ne plus en reparler…

-C'était toute l'idée des vêtements... Je l'avais dit que j'étais fier...

Il l'embrassa encore, bécotant son cou et son corps. Il l'enlaça et se blottit contre elle. Tout cela était parfait.

-Je t'adore... Je te veux...

- Mais tu étais tout de même complètement ridicule là dedans…

Fit-elle la remarque, déjà elle se demandait comment il avait pu déjà enfiler des vêtements pareils avec une chaleur pareille au dehors… mais bon, elle avait déjà compris qu’il y avait des fois il n’était pas très net, avec toutes ses actions parfois très osées… faut dire que ça devait pour ça qu’elle l’appréciait beaucoup. Par contre elle ne releva pas le «　Je te veux　», elle ne voulait pas avoir une explication sur ce que cela pouvait signifier.

-Peut-être. Mais j'aurais fait autre chose, t'aurais réalisé que tu mérites mieux que moi... Comme ça, j'ai eu chaud un moment, mais maintenant... Tu es dans mes bras et t'aimes bien...

Dit-il en la caressant doucement, glissant le bout du doigt sur sa peau. Il la regardait en souriant, ses yeux brillait d'amour... Il tendit la tête et l'embrassa.

- Mieux que toi… est-ce que cela pourrait exister ?

Lui demanda-t-elle, bien que ce n’était pas vraiment une question. C’était lui qu’elle savait, qui était pour elle, elle avait déjà moins de doute qu’avant. Sinon pourquoi se sentirait-elle aussi mal comme il y a une heure auparavant. Elle approcha son visage du sien pour pouvoir l’embrasser tendrement.

-Je ne te laisserais pas avoir la réponse à ta question. Ce serait vraiment lamentable de ma part...

Il sourit après leur baiser... C'était elle qui l'avait embrassé. C'était merveilleux. Il l'aimait comme un dingue... Il la ré-embrassa, plus fougeusement et se blottit contre son épaule.

-Je me suis ennuyé de toi moi aussi... Ça t'as prit tellement de temps à craquer...

- Tellement de temps ? Ca ne m’a pris que… aller environ 2 - 3heures…

Lui dit-elle, en souriant cette fois-ci. Ce temps avait beau être aussi court, elle a tout de même penser que cela durait une éternité… Quand elle était avec lui, le temps n’avait plus aucune signification, il passait tellement rapidement. Mais par contre, quand elle était seule, c’était tout le contraire.