Troisième mois? [12 Juin]

Il continua un long moment, plus d'une heure, certainement. Lorsqu'il eut- enfin- fini, il se laissa tomber à ses côtés, épuisé. Il avait les yeux fermés, ses mains étaient encore posées sur un ventre...

-J'adore... Chaque fois, c'est si... merveilleux... Viens ici...

Il l'attira contre lui et l'embrassa. Il souriait. C'était bien sourire. C'était bien être heureux. C'était bien d'être amoureux.

Lorsqu’ils eurent finit, elle se sentit tout comblée, tellement bien, tellement apaisée. Elle sourit lorsqu’il l’attira contre lui. Elle posa un baiser tout rapide sur lui, puis ferma les yeux.

- Tout est merveilleux avec toi Ahu….

Lui répondit-elle. Après tout, tous ces moments passés avec lui ont toujours été plus extraordinaires les uns que les autres

-Et avec toi c'est tellement bon...

Dit-il, les yeux toujours fermés. Il avait de la difficulté à reprendre son souffle... Il avait un de ces envies de la prendre dans ses bras à lui en casser les os. Mais il se faisait plus doux, se contentant de la caresser.

-J'ai chaud... On va prendre une douche froid...Ou... Non... On monte sur le toit et on saute dans la piscine de l'hôtel.

- Il y a une piscine là-haut ?

Lui demanda-t-elle. C’était vrai que se rafraîchir n’était pas une mauvaise idée. Ce qu’ils avaient fait quelques instants plus tôt, avait réellement fait monter la température… Mais elle commençait vraiment à adorer tout cela, ce qui était étonnant pour elle, qui prônait éviter le plus possible les relations sexuelles auparavant… Elle posa un léger baiser sur sa joue, ouvrant les yeux, et le regardant, elle ne pouvait que sourire.

-Non... Mais il y en a une derrière l'hôtel... On saute d'en haut pour aller dans la piscine...

Dit-il en souriant. Comment n'avait-elle pas pu le voir venir? C'était Ahu. Lorsqu'elle l'embrassa sur la joue, il tourna la tête, créant d'un bisou, un baiser. Il était si bien, près d'elle, dans ses bras...

-Et sinon, nous avons cet étage à notre entière disposition... Faudra trouver la plus grande chambre, avec la plus grande fenêtre, avec un salon, une cuisine et tout... Et nous partons dans deux jours, à ce moment, je veux que l'on ait fait des activités... Para-amoureuse dans chaque pièce...

- D’aussi haut ? Ah non, là tu m’auras pas !

Lui répondit-elle, elle s’était toujours dit qu’il était un malade après tout, donc ça ne l’étonnait pas qu’il puisse avoir une idée pareille.

- Et combien de pièces penses-tu qu’il y aura dans cette chambre alors ?

Lui demanda-t-elle, bon ce qu’elle savait déjà c’est qu’ils n’auront pas le temps de s’ennuyer durant ces deux jours…

-Sur cette étage? Une vingtaine... Mais une fois peut se dérouler dans plusieurs pièces...Ne t'inquiètes pas, tout cela se passera très bien. J'ai l'impression de pouvoir tout faire sexuellement ces temps-ci...

Et il avait des raisons, avec la jolie femme qui partageait nouvellement sa vie, il était bien souvent dans l'excès de l'excitation... Il l'embrassa, avec fougue cette fois.

-Et puis franchement, après que je t'ai fait monter au septième ciel, tu trouves encore que vingt étages c'est haut?

- J’ai hâte de connaître ça alors…

Lui dit-elle, puis elle lui sourit. Si ça allait vraiment se réaliser, elle ne pourrait franchement pas dire que c’était du sexe qu’il lui manquait dans sa vie là en ce moment.

- Je ne pense tout de même pas que cela soit la même chose ni la même sensation…

Lui répondit-elle ensuite, après sa dernière phrase, toujours tout sourire. Puis elle se pencha vers lui, et l’embrassa de nouveau

-Si c'est ce que tu désires, je peux te faire l'amour pendant la chute, mais c'est pas parce que vingt étages, c'est haut, que ça durera longtemps. Et de toute façon, faudrait plutôt où l'on atterit, pour avoir un certain contrôle... Et puis, si tu veux toujours pas... Je te trouverais un parachute et un filet! Je suis certain que l'administrations acceptera. On vient de leur donner de l'argent comme une dizaine de client trop riche...

Dit-il avant de l'embrasser. Faut dire, il adorait dépenser l'argent innutilement depuis qu'il était avec elle. Et il n'avait pas fini, par contre, il s'était aussi garantit des revenues...

- Oh non, non, non, ce n’est pas du tout ce que je désire ! Pourquoi en faire autant, cela ne te dirait pas d’entrer dans cette piscine… normalement ?

Lui demanda-t-elle, veillant vraiment à éviter ce saut là... franchement, il était trop… actif pour elle, et toutes ces idées aussi… farfelues ! Mais faut dire aussi que c’était une des particularités pour laquelle elle l’aimait.

-Il n'y a plus d'intérêt à cette piscine si je la vois d'une façon normale. C'est une piscine à touriste, si on la concidère comme toutes les autres. C'est donc une arnaque dans laquelle les jeunes enfants ont urinés et que les vieux pervers se promènent autour en voulant voir une jeune femme en costume. Alors que si on la regarde du toit, on voit une piscine dans laquelle nous atterirons, une piscine qui nous sauvera la vie- ou au moins quelques os de brisés. Une piscine que, lorsqu'on remontera à la surface, on s'embrassera, pour se féliciter de l'exploit réalisé.

Dit-il en la serrant contre lui. Il n'allait pas la faire sauter, c'était évident. Par contre, il allait faire un truc...

-Je te préviens, ne te débat pas. Tu risquerais de te faire mal.

Il la souleva dans ses bras, dans la position habituel. Il sortit de la chambre, la fixant dans les yeux. En passant, il amena la couverture avec lui. Il l'amena jusqu'à une porte où des escaliers montaient. C'était le bon endroit, il le savait. Ils étaient au dernier étage, il y avait un escalier. Il continua à monter, ouvrit une porte, qu'il bloqua en blaçant un...bloc... devant avec son pieds, puis, au milieu du toit, il posa la couverture et la posa là, avant de s'allonger à ses côtés. C'était encore mieux. C'était parfait. Il faisait frais, mais il restait bien...

Bien sûr, elle ne se débattit pas, mais elle se demandait bien où est-ce qu’il l’emmenait là. Puis quand il commença à monter dans des escaliers, elle supposa qu’il l’emmenait sur le toit… mais pour quoi faire ? Bon après elle comprit quand il l’allongea, avec lui à coté d‘elle. Elle se serra contre lui et l‘embrassa tendrement.

- Dis moi, tu aimes bien l’exhibitionnisme toi, non ?

Lui demanda-t-elle en souriant, même si elle savait qu’ils étaient seuls sur ce toit, que personne ne pourrait y accéder normalement, et qu’il fallait juste espérer qu’il n’y ait pas quelque chose qui passe au-dessus de leur tête comme un avion, un hélicoptère peut-être pendant qu’ils seront ici.

-En fait...

Il approcha sa bouche de son oreille, bien content qu'elle se soit serré contre lui, il caressa son dos...

-C'est toi que j'aime montrer aux gens... C'est à moi que tu appartiens, et à personne d'autre. Et ça, ça fait que je peux tu prendre dans mes bras et tout te faire. Alors qu'eux, ils ne pourront que regarder. Comme j'ai dû le faire pendant... Un long mois. Le plus long de toute ma vie...

Il l'embrassa à nouveau, puis encore. C'était bien cette ambiance qu'il y avait entre eux depuis un moment. Aucune inquiètude, aucun travail. Que l'amour... Et le sexe, ce qui vennait avec.

- Et est-ce que moi, j’aime me montrer aux gens moi ?

Lui demanda-t-elle, ça il savait déjà sûrement qu’elle n’aimait pas trop. Mais ça lui a fait sourire ce qu’il lui avait répondu là… Elle lui appartenait carrément à corps et âme, la preuve, il arrivait à tout la faire faire… enfin presque tout…

- J’aurais du réellement te faire attendre deux mois alors, mais ça aurait été pas très gentil de ma part…

Rajouta-t-elle, en plaisantant

-Tu aimes te montrer à moi, et moi, j'adore te regarder... C'est si... beau.

Dit-il en souriant. Il croisa un de ses bras pour en faire un oreiller. Finalement, c'était bien plus confortable. Il l'embrassa, le sourire au visage.

-Je n'aurais pas tenu deux mois sans rien... Tu aurais fait de moi une loque incapable de penser... Quoique... Au fond, tu l'as fait quand même...

Dit-il en souriant, l'embrassant, encore et encore. Il adorait la parcourir de baiser...

-Tu sais... On aurait été ici plus rapidement hier soir que je te retournerais, et dans le ciel, il serait écrit... I love you... Ou ... Marry me... Peu importe... Je t'adore, je suis fou de toi, sais-le... Je suis prêt à tout pour toi...

- Je suis contente de te l'entendre dire alors...

Lui répondit-elle, avec un sourire sur les lèvres. Elle caressa doucement son torse. Ah qu'est-ce qu'elle l'aimait également ! Elle ne voyait plus passer sa vie sans lui.

- Je n'ai jamais été aussi contente dans ma vie que là... tous ces moments de ma vie passés avec toi, ont vraiment été les meilleurs...

Rajouta-t-elle, l'embrassant tendrement...

-Et tu crois que ce n'est pas réciproque peut-être? L'amour, c'est si bien. En plus, j'aime une fille qui devient sauvage sexuellement...Quoiqu'il va falloir ralentir ta progression, après tant de temps arrêté, j'ai perdu la main...

Dit-il avec un sourire, toujours en l'embrassant amoureusement. Il se retourna et se servit de ses deux bras pour ne pas poser sa tête sur le sol...

-Masse-moi. Toute cette route mets mes muscles à rude épreuve...

Dit-il, bien qu<en fait, il voulait surtout les mains de sa douce sur ses muscles.

- Devient sauvage, moi ? N’importe quoi !

S’exclama-t-elle, prenant un faux air offusqué. Apres tout, elle ne faisait que suivre ses impulsions... Lorsqu’il lui demanda de le masser, elle se mit au-dessus de lui, et puis commença à le masser, commençant par le haut de son dos.

- Si c’Est-ce que tu souhaites, aucun problème…

Lui dit-elle, en posant un baiser dans son cou.

Il sentit sa vulve dans son dos lorsqu'elle s'assia sur lui. Ça le fit sourire... Ce sexe qu'il commençait à pousser les limites encore et encore... Ça le fit durcir. Il ne comprenait pas pourquoi, mais avec Eleanor, il était toujours excité. L'habitude des deux derniers mois peut-être... Enfin, pour l'instant, il se sentait comme un enfant gâtée. Il était embrassé, massée, collée et il sentait même un sexe contre lui. Et tout ça, par la femme qu'il aimait. Parce qu'il l'aimait! Seulement, il ne savait pas comment le prouver autrement qu'en lui faisant l'amour...

Elle continua donc de le masser tendrement, veillant bien essayer de le détendre, descendant de plus en plus de son corps. Puis quand elle sentit qu’il était beaucoup plus détendu qu’il fallait, elle repartit s’allonger près de lui, le regardant en souriant amoureusement.

- Ca va ? Tu es détendu maintenant ?

Lui demanda-t-elle, embrassant doucement sa joue.

-Mes muscles sont détendu... Par contre, tu m'as excité...

Dit-il, la serrant entre ses bras. Il l'embrassa et eut un sourire. Il venait de penser 'a un souvenir.

-Je devrais aller chercher de la crème tu crois?

Demandait-il, certain qu'elle comprendrait l'alusion.

Après qu’il lui ait posé sa question, elle comprit très vite ce qu’il voulait dire par là, ça l’avait également des souvenirs ça… et elle se rappelait même que juste quelque temps après qu’il y a eu un petit moment de froid entre eux, pour un truc un peu idiot d‘ailleurs, en y repensant maintenant… Enfin bref, ça ne changeait rien qu’elle se rappelait très bien du souvenir avec la crème… Son sourire ne fit que s’élargir.

- Je ne pense pas que cela soit nécessaire cette fois-ci…

Pour confirmer déjà ses dires, elle lécha le bout de son nez.

- Comme la dernière fois ?

-Hum... Pas tout à fait...

Il attrapa une de ses cuisses et la fit basculer pour avoir son sexe juste devant ses yeux... Il embrassa ses fesses, l'une après l'autre, il posa ses mains là où il l'avait embrassé. Il l'embrassa doucement sur son sexe et infiltra sa langue. Il adorait cette femme...

-Fait attention pour que ce ne soit pas trop intense, tu pourrais me déconcentrer...

Finalement cela pouvait être tout aussi mieux comme ça. Elle sentit des frissons de plaisir l’envahir dès qu’il commença. Elle se mit à son tour à son travail, léchant tout d’abord légèrement, puis s’appliqua à son œuvre, essayant de mettre plus d’entrain, mais c’était difficile, car sa concentration n’était pas entière non plus, vu ce que lui faisait Ahu.

Ahu continua, mais à un certain moment, il fut incapable de continuer. C'était tellement bon! Il se reprit et y donna plus d'effort. Il avait dit de ne pas le faire trop bien! Il s'y donna, en donnant plus qu'elle, il glissa ses doigts sur elle et se mit à la masturber doucement. Il aimait franchement le sexe pour le sexe, mais c'était encore mieux avec une femme qu'il aimait...